L’ail, plante millénaire, a d’abord cultivé par les Sumériens cela fait près de 5 000 ans. On la retrouve ensuite en Chine puis dans les pays du bassin méditerranéen. On retrouve mention de cette plante et de ses actifs naturels dans le papyrus Ebers vieux de 1500 ans qui est un des plus anciens traités médicaux qui nous soit parvenu. Hérodote qui rapporte que les ouvriers qui participaient à la construction des pyramides avaient une ration quotidienne d’ail afin de leur procurer la force nécessaire à supporter la pénibilité des travaux. Il y est mentionné à 22 reprises en tant que médicament concernant diverses affections. Par la suite ses vertus ont aussi été appréciées chez les Grecs, les Romains, les Gaulois… appréciation qui continue de nos jours.
Une des principes actifs de l’ail est l’allicine, composé organo sulfuré qui lui donne son odeur caractéristique. L’allicine présente des propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques qui fait l’objet d’études sérieuses par Cavallito & Hays Bailey, par Stephen R Davis et par Cutler & Wilson pour ne citer qu’eux.
On attribue à la consommation régulière d’ail la faculté de prévenir certaines maladies cardiovasculaires. L’American Heart Association (AHA) a classé l’ail comme faisant partie des aliments, avec les noix, le soja et le thé, ayant des effets cardioprotecteurs. Une étude mené sur des animaux (par Gonen A1, Harats D & al) a clairement démontré un rôle antioxydant et de réduction des plaques d’athérosclérose.
Les effets visant à inhiber la coagulabilité de l’ail sont connus depuis fort longtemps et Nutrixeal déconseille évidemment sa consommation en cas de traitements anticoagulants.
On lui attribue également depuis la nuit des temps des propriétés anti infectieuses et une étude effectuée en double aveugle randomisée présente des résultats significatifs dans son action préventive contre le classique rhume. Néanmoins, du point de vue des auteurs, d’autres études de ce genre ont besoin d’être réalisées pour que la communauté scientifique puisse arriver à un consensus concernant cette vertu.
Pour terminer, les doses utilisées dans certaines études et permettant d’observer des vertus significatives de l’ail mettent en jeu des doses difficilement atteignables en consommant de l’ail comme aliment. C’est pourquoi seule l’utilisation d’un complément alimentaire contenant des extraits concentrés permettra de rétablir des conditions similaires au sein de notre organisme.
Bibliographie :
- Allicin, the Antibacterial Principle of Allium sativum. I. Isolation, Physical Properties and Antibacterial Action, Chester J. Cavallito; John Hays Bailey; Journal of the American Chemical Society
- Stephen R. Davis, « An overview of the antifungal properties of allicin and its breakdown products–the possibility of a safe and effective antifungal prophylactic », Mycoses
- RR Cutler et P Wilson, « Antibacterial activity of a new, stable, aqueous extract of allicin against methicillan-resistant Staphylococcus aureus (fichier PDF) », British Journal of Biomedical Science
- Gonen A, Harats D, et al. The antiatherogenic effect of allicin: possible mode of action. Pathobiology
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